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MAL-01E
Enveloppe plastique contenant :
Cette version limitée du Livret de personnage regroupe une série de bonus obtenus par les souscripteurs de la quatrième édition de Maléfices. Outre un exemplaire du Livret de Personnage en lui-même, ce paquet offre 7 prétirés. Chacun est présenté sur 2 pages recto-verso avec : 1 page offrant un portrait en buste du personnage par Yvan Villeneuve, son nom et sa profession, et surtout un historique ; la page d’État Civil ; la page d’Éléments biographiques ; et 1 page de notes. Sont ainsi présentés :
L’Étrange Affaire du Noyé de Sedan (78 pages) est une nouvelle originale de Patrick McSpare, créée à l’occasion de la souscription de la quatrième édition de Maléfices, comme pallier des 50.000€. Deux récents membres du Club Pythagore de Paris, Diogène et Heraclès sont confrontés à des témoignages d’un revenant sévissant à Sedan. De prime abord fantasques, ces témoignages font resurgir le souvenir d’événements dramatiques survenus plus de trente ans auparavant, au moment de la prise de Sedan par les forces prussiennes. Mais au final, quelle est la part de surnaturel dans ces événements ? Et quelle est la part de manipulation ?
Les 4 cartes postales sont des fac-similé de cartes postales d’époque incluant une carte publicitaire des Bières de la Meuse et de Chocolat Idéal par Mucha, une carte d’Absinthe Robette par Privat Libremont, et une photo de «l’inauguration de l’exposition universelle de 1900 par le Président de la République».
Cette fiche a été rédigée le 22 mai 2023. Dernière mise à jour le 14 juillet 2024.
Salaryman
J'ai déjà écrit tout le mal que je pensais de la nouvelle fiche de personnage, au style pompier et grand guignolesque.
Je passerai outre les cartes postales, qui certes sont jolies, mais ne servent pas à grand chose pour l'ambiance.
En revanche, les pré-tirés sont pratiques et bien illustrés, c'est le seul intérêt de ce package.
Parce que je viens de finir de lire la nouvelle "l'étrange affaire du noyé de Sedan", et cela conforte mon opinion du mauvais choix de la ligne éditoriale de cette nouvelle édition.
C'est du roman de gare, en tout cas écrit comme tel, qui a peut-être l'ambition de retrouver la veine des feuilletons populaires du 19e siècle, mais n'est pas Gaston Leroux qui veut. Evidemment, je ne peux rien vous dire de la trame, si ce n'est que la fin est confuse et What's the fuck !? Une débauche de fantastique à vous en faire saigner du pif ... Ah ? C'est comme ça que l'auteur voit le monde de Maléfices ?
Je ne m'en inspirerais pas pour en adapter un scénario, qui se rapprocherait d'ailleurs d'un autre module, à savoir le Dompteur de volcans, complètement flingué lui aussi.
Maléfices pour moi n'est pas un jeu "fantastiquement ostentatoire", c'est un jeu de mystères, toujours sur le fil du rasoir entre le réalisme et le surnaturel. C'est pas moi qui le dit, c'est la 4e de couv du LdB ! Et encore une fois, le fantastique ici débarque avec ses gros sabots, et ne met pas en valeur la subtilité et la nuance voulues dans le jeu.
Si on confie à cet auteur la création de scénarios originaux, ça me fait un peu peur pour la suite.
Bref, BEURK ! mais avec les prétirés, on arrive à une note "pas terrible".
Critique écrite en décembre 2024.
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